La 7e édition de la semaine de la jeunesse de la lutte contre la corruption, organisée par les organisations de la société civile (OSC) en collaboration avec le projet LUCEG se tiendra du 2 au 7 mars à Bamako et dans les 7 régions d’intervention du projet, à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao.
Cette édition, placée cette année sous le thème Construire ensemble un monde uni contre la corruption pour la paix et le développement au Mali, sera marquée par des activités d’échange, de sensibilisation et de communication ainsi que des manifestations culturelles et sportives sur la lutte contre la corruption, notamment les pratiques corruptives et discriminatoires qui affectent les femmes, les filles et les groupes vulnérables.
Ces activités, conçues à partir d’une concertation entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, visent selon le directeur du bureau local du projet, M. Jean Paul Riverin, à offrir une opportunité aux femmes et aux jeunes d’identifier les enjeux liés à la lutte contre la corruption, notamment les pratiques corruptives et discriminatoires qui affectent leur accès aux services publics. Elles leur permettront, non seulement, de mesurer l’importance que représentent ces défis pour la stabilité et l’avenir du pays, mais aussi, de réfléchir sur leur rôle, leur contribution et leur engagement dans les efforts déployés pour lutter contre la corruption dans un contexte de refondation du Mali.
Au moins 150 personnes ont participé à la première journée de cette semaine. Plusieurs dignitaires maliens étaient présents, notamment :
- le représentant du ministre de la Justice, Garde des Sceaux;
- la représentante de la ministre de la Promotion des Femmes, des Enfants et de la Famille;
- le chef de la Coopération canadienne;
- le président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite;
- le représentant du Vérificateur général;
- la représentante du président de la Cellule nationale de traitement de l’information financière;
- la représentante de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime;
- la présidente de la Communauté de pratique en matière de lutte contre la corruption;
- la présidente de la Fédération nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation;
- etc.
Pour rappel, le projet d'appui à la lutte contre la corruption pour et par l'égalité de genres (LUCEG), est opéré au Mali par l’École nationale d'administration publique et financé par le Gouvernement canadien. Son objectif est de renforcer le pouvoir des femmes et des filles maliennes face aux pratiques corruptives et discriminatoires, en partie sources et conséquences des injustices et inégalités de genre dans la société malienne.