L’équipe du Projet de renforcement institutionnel pour l’équité et l’égalité de genre (PRIEEG), au Sénégal, a été à pied d’œuvre au cours des derniers mois. En plus de participer à des événements d’envergure, elle a organisé un atelier de formation sur l’intégration de l’équité et de l’égalité de genre dans la chaîne planification, programmation, budgétisation, suivi et évaluation (PPBSE).
Plan d’action prioritaire 3
Du 9 au 12 mai, des membres du bureau local du PRIEEG ont participé à un atelier portant sur le rapport diagnostic et de formulation du Plan d’action prioritaire 3 du Plan Sénégal émergent, qui se tenait à Dakar.
Orchestré par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, l’événement réunissait quelque 250 personnes issues, entre autres, des secteurs politique, privé, universitaire et de la recherche, technique, financier, ou de l’administration. Ensemble, les participantes et les participants ont travaillé à valider le rapport diagnostic du Plan Sénégal émergent, puis à établir les mesures à mettre en œuvre, à moyen terme, afin de lever les contraintes qui pèsent sur le capital humain, la protection sociale et le développement durable au Sénégal.
Pour ce faire, leurs travaux s’articulaient autour des commissions suivantes, conformément aux trois axes du Plan Sénégal émergent :
- Transformation structurelle de l’économie;
- Capital humain, protection sociale et développement durable;
- Gouvernance, paix et sécurité.
Celles-ci étaient combinées à une commission transversale, laquelle portait sur le financement de l’économie et de l’aspect suivi-évaluation.
La directrice du bureau local du PRIEEG, madame Madina Hady Tall, a assuré la présidence des travaux de la Commission sur le capital humain, la protection sociale et le développement durable. De plus, le PRIEEG a assuré la prise en charge du volet touchant l’équité et l’égalité de genre dans le rapport diagnostic et de formulation du Plan d’action prioritaire 3.
Revue annuelle conjointe
Le PRIEEG a également pris part, le 19 mai, à la Revue annuelle conjointe. Organisée par le ministère de Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, avec l’appui financier et technique de l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’atelier de deux jours avait pour objectif de partager et de valider le rapport de la revue thématique genre.
Lors de la cérémonie d’ouverture officielle, la directrice du bureau local du PRIEEG y a prononcé un discours, où elle a levé le voile sur la mission de l’ENAP et sur les enjeux liés à la mise en œuvre du PRIEEG. L’équipe du PRIEEG a également pris part aux travaux, qui ont permis d’approfondir certaines problématiques soulevées au terme de la présentation du rapport.
Atelier de partage du PRIEEG
L’activité phare a été l’organisation, par le PRIEEG, d’un atelier de partage d’extraits de l’étude portant sur l’intégration du genre dans la chaîne PPBSE. Tenu les 25 et 26 mai à Dakar, l’atelier visait à promouvoir les bonnes pratiques en vue d’une meilleure intégration du genre dans la chaîne PPBSE. La directrice du bureau local du PRIEEG a coprésidé les travaux, avec des équipes du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. D’autres représentantes et représentants d’organisations diverses y ont également pris part, dont Affaires Mondiales Canada, le Projet de services d’appui sur le terrain, le ministère des Finances et du Budget, le ministère des Collectivités territoriales, ainsi que le ministère de la Fonction publique.
Cette occasion d’échange a permis d’explorer et d’approfondir le genre et les concepts clés s’y rattachant, de faire avancer de nombreuses réflexions – notamment quant aux guides du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération – puis de diffuser les bonnes pratiques et de partager les expériences, notamment les expériences béninoises et marocaines sur la budgétisation sensible au genre.
À propos du PRIEEG
Mis en œuvre au Sénégal par l’ENAP et financé par le gouvernement du Canada, le Projet de renforcement institutionnel pour l’équité et l’égalité de genre a pour objectif de renforcer la gouvernance inclusive au regard de la progression de l’égalité de genre et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles au Sénégal.